Portrait de septembre : Carolyn Landry
CAROLYN LANDRY
Travailleuse sociale et agente de développement communautaire au Centre de santé Noreen-Richard
Carolyn Landry est née en 1984 à Campbellton, dans la région du Restigouche au nord du Nouveau-Brunswick (N.-B.).
« J’étais une enfant timide et tranquille; j’aimais l’école et j’avais de bonnes notes. Mais j’étais quand même active, car je faisais de la danse, du bâton sportif et de la gymnastique », a mentionné Carolyn.
Son père, Jean-Paul Landry, a été préposé aux soins psychiatriques, pendant 40 ans, au Centre hospitalier Restigouche, à Campbellton. Sa mère, Carole Landry, était adjointe administrative au Réseau de santé Vitalité. Carolyn a une sœur aînée, Hélène Landry, qui est aide-ergothérapeute et aide-physiothérapeute à Moncton. On peut dire que dans la famille Landry, travailler dans le domaine de la santé est une véritable vocation.
« Adolescente, je voulais devenir policière dans la GRC. À ma sortie du secondaire, en 2002, je me suis inscrite au programme de techniques des services policiers à La Cité collégiale d’Ottawa », a raconté Carolyn. « Mais lorsque j’ai obtenu mon diplôme collégial, j’avais 19 ans, je me trouvais trop jeune et je n’avais pas assez d’expérience pour entrer dans la GRC; j’ai donc décidé d’aller faire un bac. »
Son intérêt pour les services communautaires, notamment grâce aux cours de sociologie et de psychologie qu’elle a suivis à La Cité collégiale, l’a menée à étudier en travail social et, en 2007, elle a décroché un baccalauréat en travail social de l’Université du Québec en Outaouais.
Ensuite, Carolyn est revenue vivre dans son patelin, à Campbellton, où elle a habité pendant cinq ans et où elle a été travailleuse sociale aux endroits suivants : à l’unité psychiatrique de l’Hôpital régional de Campbellton, au Centre hospitalier Restigouche et au Centre de santé mentale de Campbellton.
« Quand j’ai commencé à pratiquer mon métier de travailleuse sociale, j’ai tout de suite su que j’étais dans le bon domaine et ça m’a pris peu de temps à m’adapter. J’aime que ce soit un travail varié qui me permet de rencontrer différentes personnes, d’entendre leurs histoires de vie, de voir les changements et la progression des patients... et ça peut sonner un peu quétaine, mais j’aime vraiment aider les gens », a expliqué Carolyn.
En 2012, pour des raisons personnelles, Carolyn a déménagé à Montréal et, au cours des trois années qui ont suivi, elle a travaillé à l’Hôpital Louis-H.-Lafontaine. En 2015, elle est revenue de nouveau à Campbellton, comme intervenante en santé mentale dans le cadre d’un projet pilote au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB). Elle a contribué à l’élaboration d’un nouveau programme de services en santé mentale pour les étudiants du CCNB.
« J’ai adoré travailler sur ce projet, car nous avions carte blanche pour créer ce nouveau programme qui fait maintenant partie intégrante des services offerts aux étudiants du CCNB. Je faisais de la promotion et de la sensibilisation pour tout ce qui touche la santé mentale, en plus de faire du counseling individuel », a dit Carolyn.
En 2019, Carolyn a déménagé à Fredericton où elle a décroché un poste en ressources humaines au sein du gouvernement du N.-B. : « Je voulais un changement de carrière, mais je me suis vite rendu compte que je n’avais pas besoin de ce changement. Trois mois après mon arrivée à Fredericton, j’ai eu la chance d’obtenir le poste de travailleuse sociale et d’agente de développement communautaire au Centre de santé Noreen-Richard. J’aime beaucoup cet équilibre entre le travail social et le développement communautaire; il s’agit du seul poste en ce moment, dans le Réseau de santé Horizon, qui jongle avec ces deux rôles. »
Elle ajoute que son poste au sein du Centre de santé Noreen-Richard lui permet, entre autres de côtoyer des personnes de différents milieux au sein de la communauté, en plus de faire preuve de créativité.
Dans ses temps libres, étant toujours active, Carolyn aime faire des randonnées en nature, explorer de nouveaux sentiers pédestres, faire de la raquette, et elle vient tout juste de commencer des cours de danses latines. Aussi, en juin dernier, elle s’est jointe au Conseil communautaire Sainte-Anne.
Carolyn, merci de contribuer activement au mieux-être de la communauté francophone de la capitale!
Texte de François Albert